Les créations d'Ayu

Tu sors de ton école, furibonde. Rien ne va. Rien n'a jamais été. Aujourd'hui, t'étais encore toute seule. Infiniment seule. T'aimes pas ça. T'es pas solitaire, contrairement à ce qu'on dit de toi. C'est juste que personne veut être avec toi. Pis que t'es pas sociable. T'aimerais ben ça, être sociable. T'voudrais pouvoir te faire un nouvel ami comme tu changes de bas. Au lieu d'écouter ton iPod à tue-tête qui n'en finit plus de te crier dans les oreilles. Tu l'écoutes même pas, la criss de musique. T'es trop concentrée à réfléchir de ton sort. Sur qu'est-ce qu'on va te faire subir demain. Tu pourrais te cacher pour ne jamais le savoir. Rester clouée à ton lit ou rester dans une cabine tout le temps des récrés. Juste pour pas avoir à voir leur maudite face d’écœurants. Juste pour pas les entendre rire aux éclats alors que c'est même pas drôle. Sont cons. Tu ne cesses de leur répéter. Pis pourtant, sont assez intelligents, les tabarnak, pour te faire pleurer. Leurs tactiques fonctionnent à merveille. Bon, ils le savent pas. Tu veux pas qu'ils le savent. T'veux continuer de te prendre pour quelqu'un de fort alors que tu l'es pas. Tu voudrais être ce genre de personne, mais ç'pas possible. T'es ben trop sensible pour ça, pauvre chouette. Toi qui t'enferme dans ta chambre pour pleurer lorsque t'arrive chez vous. Toi qui se met en boule dans un coin et refuse de parler à ta mère ou à ton père. T'veux pas leur raconter. Parce que t'es faible. Tu veux pas qu'ils s'inquiètent pour un être si peu important que toi. Alors t'repousses leur tentative comme un sandwich moisi qui traine au fond d'un casier. Comme si ce qu'ils tentaient te dégoûtait. Mais t'aimerais ça, parler. Te confier. Mais tu sais que tes parents pourront rien faire pour toi. Ils sont déjà ben assez dans l'trouble comme ça. Caliss que t'aurais aimé ne pas naitre. T'as juste amené des problèmes. Tu pues la tristesse à dix milles à la ronde et tu sèmes la tempête sans le vouloir. Parlant de tempête, y commence à pleuvoir des cordes.

Ploc.

Tu saisis ton iPod.

Ploc.

Tu l'ouvres.

Ploc.

Tu mets une tune heavy metal.

Ploc.

Tu échappes ton iPod.

Ploc.

Il est brisé.

Ploc.

Fâchée, tu lui piles dessus.

Ploc.

Tu le reprends et arrive à le rouvrir. Ah, il marche toujours. Une goutte lui tombe dessus et se dirige vers le sol. Tu l'observes de tous les côtés. Il est tombé, tu l'as écrasé, et maintenant... il pleure. T'en conclus que t'es comme lui, un petit objet qu'on sort quand on a rien à faire. Osti, t'es plus un passe-temps qu'une personne. Les gens t'appellent lorsqu'ils s'ennuient. T'es qu'un iPod abimé qu'on va bientôt jeter.

Ploc.

Faire un sourire
À celui qui ne peut pas en offrir
N'est pas un grand effort
Au contraire
Il offre du bonheur d'une certaine manière
Et ce même si la personne qui le reçoit est démolie
Car il n'y a rien de mieux qu'un sourire quand on ne croit plus en la vie
Quand on ne croit plus en notre chance
Et qu'on avance dans l'ignorance
De savoir que tout s'arrangera
Que seulement si on y met du sien
Et qu'on arrête de chanter le même refrain

Play Smile ♪ d'Avril Lavigne ~

Déteste-moi pour ce que je suis, mais s'il te plaît ne m'aime pas pour ce que je ne suis pas ♥. Parce que de toute façon m'aimer pour quelqu'un qui n'est pas moi revient à me dire que je ne suis pas bien comme je suis. Je ne suis pas peut-être pas parfaite, mais qui l'est ? Personne. De toute manière, je ne veux pas l'être, faire des erreurs m'aident à grandir. Je ne veux plus jamais me faire passer pour une autre. Se faire aimer pour ce que l'on est pas n'est pas mieux que de baigner dans la solitude... Qui je suis ? Je suis moi, voilà. Ceux qui voudraient que je sois une autre n'ont qu'à aller trouver une autre.

Le parcours d'une vie
Dont le but est d'assurer sa survie
Réussir ce que l'on entreprend pour que rien ne soit inassouvi
Avant que tout ne soit finit
La joie n'est pas offert sur un plateau de verre
Il faut la chercher sans relâche
Si on ne veut pas que tout ne se gâche
Pourtant ce n'est pas tout le monde qui va à sa recherche
Certains essayent tout simplement de fuir la douleur
Sans même tenter d'avoir le bonheur
Entre leurs mains
Et de suivre le bon chemin
Vers celui-ci
Pour écrire l'histoire de leur vie

J'étais seule et sans amis
Mais quand tu es arrivé dans ma vie
J'étais maintenant convaincu que tout serait réussi
Parce que tu es plus qu'un simple copain
Tu es la raison de mon chemin

J'étais dans le mauvais parcours
J'étais sur un chemin sans retour
Je me suis fait détestée
Plus que tu ne peux l'imaginer
Mais toi tu m'as accepté
Parce que tu croyais que j'avais changé
Sans que j'ai le temps de pousser un soupir
Tu m'as rendu heureuse en un rire

Tu étais si peiné
Tu disais que c'était rendu trop compliqué
Tu voulais en finir
Sans que je puisse t'adresser un dernier sourire
Je ne voulais pas te voir partir
Je ne voulais pas voir venir ta fin
Alors j'ai soulagé ton chagrin

Il y avait quelque chose qui clochait
Cela me préoccupait
Tu souriais toujours
Mais tu n'avais rien en retour
On disait de toi des choses horribles
Ce n'était plus du tout crédible
Le jour où tu as décidé de dévoiler tes pensées
Personne n'osait plus t'insulter

J'étais toujours au pied du mur
Je n'avais aucune protection, j'étais sans armure
On me rabaissait en quelques murmures
Mais quand j'ai décidé d'agir à ma façon
Je crois qu'ils ont tous eux une bonne leçon

J'étais silencieuse
J'étais bien trop malheureuse
Tant de solitude
Je n'avais plus le goût aux études
Un jour tu es arrivé
Tout a changé
Tu me faisais des poèmes
Je n'avais plus besoin que personne d'autre ne m'aime
J'avais juste besoin de toi
Pour satisfaire ma joie

Je ne voulais plus y croire
Je croyais qu'il n'y avait plus aucun espoir
J'avais du mal
À m'exprimer
Tellement que j'aurais voulu me cacher
Mais le jour où tu es venu
J'ai pu enfin être aperçu

Toujours la tête dans les nuages
Je pensais à tous ces beaux paysages
Des endroits fantastiques
Des cités tout simplement magique
Ces villes qui nous font rêver
Celles qu'on voudrait tant visiter
Avec celui qu'on a toujours aimé

J'aimerais bien que tu sois là
Assis avec moi, à mes côtés
Je voudrais que ça dure une éternité
J'aimerais pouvoir plonger dans tes pensées
Pour voir ce que tu ressens
Car je ne veux pas que tu sois dans le tourment

Mon coeur
Commence à être songeur
Il ne sait plus où trouver le bonheur
Sa joie de vivre s'est égarée
Celle-ci n'était que louée
Les obstacles de la vie
L'ont totalement envahis
Il ne sait plus qui sont ses amis
Il ne sait plus où mettre de la tête
Il commence à se trouver bête...

On peut vivre la joie
Seulement si on croit en soi
C'est bien normal
C'est déplaisant de se faire prendre pour un anti-sociable
On peut tout aussi être aimable
Qu'en étant pas parfait, juste soi-même
Pour être heureux
Et que des étincelles brillent dans nos yeux
Simplement pour faire voir notre personnalité
Pour être bien pour l'éternité