Sayoko Rokugo
Messages : 29
Points : 3
Date d'inscription : 22/07/2011
Age : 31
Localisation : Auprès de sa petite-soeur
Mon personnage
Club: de photographie
Orientation: Homo
Âge : 19 ans
 | Sujet: Sayoko Rokugo : La grande-soeur est là ! o/ (Fiche terminée)  Ven 22 Juil - 12:39 | |
| ■ Nom : Rokugo
■ Prénom : Sayoko
■ Age : 19 ans
■ Statut : pensionnaire
■ Option : l'informatique
■ Groupe souhaité : Rebel
■ Est ce que vous autorisez le forum à garder votre personnage une fois votre compte supprimé ? Non Description Mentale & Physique I : Mentale Tolérance et repsect des autres sont les mots qui dominent le plus dans la personalité de la jeune femme. Même si cette dernière est plutot du genre ouverte contrairement à sa petite-soeur, elle n'en reste pas moins quelqu'un prête à écouter les avis des autres sans pour autant le contre-dire ou imposer son avis en affirmant posséder la vérité ultime. Sayoko est parfaitement consciente que la vérité dépend du point de vue de chaque personne, sauf lorsqu'il s'agit de faire du mal à un innocent et de façon volontaire. C'est la seule chose au monde qu'elle ne peut pas pardonner, surement est-ce héréditaire dans la famille Rokugo. Mais c'est justement à cause de ce gêne et cette envie de faire régner l'ordre et la justice qu'une haine incroyable est née dans son coeur en apprenant quelles souffrances son petit-frère avait fait enduré à Kasuga. Dés cet instant, sa seule envie fut de lui étaler son pied en pleine face et de lui faire cracher ses trips par la bouche. Oui, encore une chose qui ressort très facilement dans la personalité de la jeune femme, elle est très directe et si elle a quelque chose à dire, elle le dira sans gêne. C'est vraiment lorsqu'elle s'amuse que cet attrait de sa personalité se montre le plus. Car oui, encore une fois contrairement à Kasuga, Sayoko aime la compagnie des autres et pense que sans amis, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. C'est pour cela qu'elle essaie d'encourager sa petite-soeur à aller vers les autres, mais sans jamais la brusquer car elle sait à quel point sa petite puce peut se montrer sensible et fragile. C'est d'ailleurs ce qui le fait craquer le plus chez elle. Pour sa petite-soeur, Sayoko est prête à tout, même à défoncer la geulle de Sanzo. Et la jeune femme n'a pas peur de montrer sa colère envers le jeune homme, et ce même si la famille Rokugo doit en être blessée personnellement. Ses études, elle y bosse à fond car plus tard la jeune femme veut devenir quelqu'un d'importante et surtout car elle veut montrer le bon exemple à sa petite-soeur. Elle sait combien c'est important d'avoir un modèle dans la vie, et Sayoko veut le devenir pour sa petite chérie de soeur adorée.
II : Physique
Qu'est-ce qui frappe le plus lorsque l'on jette son regard sur la jeune femme ? J'aurais envie de dire que c'est son regard bleuté et empreint d'une profonde compatie envers les personnes à qui elle tient. Ses yeux sont recouverts par quelques mèches de sa cheveulure brune au carré qui lui donne une allure de jeune fille innocente et fragile. Mais tout ceci n'est qu'un trompe l'oeil, car Sayoko est tout le contraire de la fragilité, et même ses bras ne montrent pas tout de son vrai potentiel. Ses bras qu'elle qualifie elle-même de vraiment trop frèle et qu'elle aimerait parfois se voir attribuer de quelques muscles. Mais elle se dit que si cela venait à produire, elle ne plairait plus aux demoiselles et se ferait rejetter, alors elle tout compte fait elle préfère garder son allure svelte ainsi que sa poitrine légèrement développée et son visage qui n'évoque que pureté ainsi que douceur de sa part. Evidemment que Sayoko est douce, mais seulement avec les personnes qu'elle aime, comme sa petite-soeur. Au niveau vêtement, la jeune femme a pour habitude de porter un t-shirt blanc tacheté de noir, faisant passer à une vache et lui arrivant au niveau du nombril. Et par dessus, elle porte un simple chemisier noir. Pour le bas, Sayoko opte plus pour un pantalon style jean, mais de couleur verte avec une ceinture à trou à laquelle elle adore d'ailleurs toucher quand elle s'ennuie. La jeune femme n'est pas très grande, mais elle ne complexe pas sur sa taille, car elle n'a pas besoin d'être grande pour foutre une raclée à la première ordure qui pointa le bout de son nez. Avez-vous déjà ressenti ce sentiment au fond de vous qu'une personne avait le pouvoir de veiller sur vous, et ce peu importe la distance qui vous sépare ? Cette impression de confort, de sécurité indéscriptible dans laquelle on aimerait plonger pour s'y noyer sans craindre le moindre danger ni même la mort. C'est ce qu'on appelle communément un ange-gardien, un être unique mais pourtant apparaissant dans la vie de chaque personne sous la forme d'un humain sur cette planète. C'est là l'histoire d'une nouvelle prétendante à ce role si sacré qui va vous être contée à travers ces quelques lignes.
Une histoire à travers les ages précédents, celle d'une naissance qui pourtant resta masquer de l'histoire familial. La cause en était simplement le timing, c'était beaucoup trop tot pour elle de voir le jour. A cette époque, les parents de la famille Rokugo se sentaient beaucoup trop jeunes pour élever un enfant, mais pourtant leur première enfant vit le jour sans qu'ils ne puissent l'en empêcher car de toute manière, ils étaient contre les moyens contraceptique et même l'avortement. Que faire alors ? Ils n'allaient pas jeter cette petite chose déversant un torrent de pleures à la poubelle et l'abandonner au coin d'une ruelle ! Et puis ils ne pouvaient se résigner à l'élever de leur mains, les deux amoureux ne s'en sentaient pas encore prêt. Heureusement, ils trouvèrent une solution qui sauvegarderait l'honneur de leur famille et qui permettrait par la même occasion à leur fille de vivre une enfance tout à fait normale plus tard. Le père de famille décida de la faire adopter par sa soeur, elle qui rêvait depuis des lustres d'élever une enfant, c'était le moment rêver pour s'y coller. Et c'est ainsi que Sayoko, l'enfant non voulu passa les premières années de sa vie avec une femme qui n'était pas sa mère.
Les années passèrent, et Sayoko eut bientôt cinq ans. Un événement qui devait se fêter joyeusement, dans l'hypocrisie ainsi que le mensonge de chacun. Car oui, la jeune fille n'avait pas encore été mise au courant de son adoption et croyait que sa tante était sa mère originelle, quelle bêtise ! Si cette femme avait réellement été sa génitrice, elle se serait donnée la peine de lui donner le sein au moins une fois, mais il n'en était rien. Malheureusement, la pauvre enfant ne connaissait que trop rien à la vie pour pouvoir soupçonner une quelconque mise en scène de la part de ses parents aujourd'hui partis à leur activités respective. Un gâteau ainsi que des bougies, et la jeune fille était aux anges. A vrai dire, elle avait même beaucoup d'amis avec lesquels elle aimait s'amuser. Mais sa mère de suptitusion avait remarqué et même analysé son gêne semblable à celui des Rokugo du côté de son père : Sa grande force. Il n'était pas question là de violence pure et simple, mais quans Sayoko devait prouver sa valeur, elle n'hésitait pas à bloquer le bras d'un de ses amis à l'aide d'une seule main et avec un grand sourire. Personne ne lui arrivait à la cheville, et il ne vallait mieux pas se mettre en travers de son chemin, au risque de le payer très cher.
Etrangement cela dit, Sayoko avait toujours eu plus tendance à se rapprocher des filles que des garçons. Enfin, évidemment qu'elle aimait s'amuser avec les mecs de son age, mais c'était uniquement pour les embêter et même parfois pour leur jouer des sales tours. Alors que quand la jeune fille était en compagnie féminine, elle se montrait beaucoup plus douce, attentionnée et même prévenante malgré son très jeune age. A vrai dire, c'était comme si elle devenait totalement une autre personne que la jeune fille énergique que tout le monde connaissait et appréciait. Sa tante avait remarqué ce phénomène se produire à de nombreuses reprises sans jamais prendre la peine d'intervenir pour étudier le sujet d'un peu plus prêt, se demandant si l'être qu'elle considèrait comme sa fille ne deviendrait pas plus tard... Non, elle se refusait à le croire et même à le penser, mais tout les signes étaient pourtant présent devant elle, et la femme avait appris à les repérer avec le temps. Mais surtout depuis qu'une jeune fille du nom de Maya n'avait de cesse de se rapprocher de sa nièce et s'était rapidement liée d'amitié avec elle. Sa tante ne pouvait s'empêcher de trouver cela bien trop suspect.
Quelques années dans le futur, Sayoko était maintenant agée de douzes ans et elle n'avait toujours aucun doute sur son identité et sur le fait que sa tante soit sa vraie mère. Tant de mensonges dont elle n'avait aucunement conscience, mais ce dont la jeune fille était sûre, c'est qu'elle trouvait dans sa force un plaisir immense. C'est ainsi qu'elle rejoint sans plus tarder un club de karaté dans lequel ses professeurs lui enseignèrent à contrôler sa puissance. Mais étonemment, même ses moniteurs furent étonnés de voir à quel point une jeune fille comme elle pouvait posséder autant de force alors qu'elle n'avait jamais reçu aucun entraînement par le passé. Surement était-ce héréditaire dans la famille Rokugo, mais la jeune fille ne pouvait même pas le penser, puisqu'elle ne connaissait toujours pas l'identité de son véritable père, ni même celle de sa vraie mère qui aujourd'hui doivent avoir conçus d'autres enfants en ayant oublié leur toute premier née. Sayoko resta inscrite dans ce club durant une année entière avant de laisser tomber, et puis de toute façon elle savait maintenant contrôler sa force et en ferait bon usage à l'avenir.
Bien des années plus tard, alors que la jeune Sayoko venait tout juste de faire ses dix-huit ans, son amie Maya qui était devenue sa meilleure amie l'invita à sortir en ville pour fêter l'occasion. La jeune femme ne vit aucune raison de refuser et accepta avec joie de sortir en sa compagnie. Elles s'étaient données rendez-vous à quinze heure devant le parc, mais malheureusement la pluie avait dû ralentir son amie car elle était en retard de quelques minutes. Mais ce n'était pas très grave, Sayoko n'avait pas envie de bouder aujourd'hui, car après tout ce n'est pas tout les jours qu'on fête ses dix huit ans, et surtout avec sa meilleure amie. Oui, on pouvait vraiment dire que la jeune fille avait un éclatant sourire aux lèvres et voulait le faire partager, mais à qui au juste ? Justement, la réponse à cette question lui fut donnée sans attendre à l'arrivée de Maya qui semblait essouflée. Elle avait dû courir un marrathon, enfin c'était l'impression qu'avait Sayoko en la regardant. Néamoins, sa jeune amie resta inclinée en avant tout en reprenant son souffle, restant dans la même position pendant quelques instants avant de laisser des mots révélateur et surtout à choc échapper de ses lèvres.
Sayoko n'en revenait pas de ce qu'elle venait d'entendre. Sa meilleure amie venait de lui demander de... de sortir avec elle en lui avouant toute l'étendue des sentiments qu'elle avait pour elle depuis leur plus tendre enfance. A cet instant là, des battements puissants débutèrent leur ascencion dans le coeur de la jeune fille en proie au doute, mais pourtant désirant étrangement dire oui. Alors sa tante avait raison depuis le début en ayant eu de pareils soupçons sur son orientation sexuelle ? Il fallait croire que oui en voyant avec quelle vivacité Sayoko avait attrapé le visage de sa jeune amie pour venir l'embrasser avec fougue et passion. Sayoko avait-elle rendu Maya heureuse en venant l'embrasser de la sorte ? Elle n'en savait rien pour tout dire, mais la jeune fille quant à elle aimait énormemment cela. Ce n'était certainement pas son premier baiser, mais lorsqu'elle embrassait des garçons, c'était toujours la même chose et elle n'y trouvait aucun plaisir, juste le dégoût. Alors qu'embrasser les lèvres d'une douce et belle jeune femme avait eu le don d'éveiller en elle un sentiment nouveau, très agréable et lui donnant du désir. Se détachant de ses lèvres, Sayoko la regarda avec un beau sourire et donna une réponse positive à son amie... elles étaient désormais ensemble dans l'amour qui suivait Maya dans son coeur pour sa meilleure amie depuis sa plus tendre enfance.
Il n'était pas question d'attendre plus longtemps pour Sayoko, et puis son amie avait dû patienter durant des années entières pour pouvoir la dévorer des lèvres ainsi que par son coeur de cet amour ardent qui brûlait depuis tout ce temps en elle pour sa meilleure amie. Le soir venue, les deux amies s'étaient retrouvées dans la chambre de la jeune fille à la coupe au carré pour un échange de baisers passionnés dans le lit de la demoiselle. Maya se laissait quant à elle complètement envouter par la douceur de ses lèvres et par la délicatesse de son parfum si particulièr qui avait le don de la charmer. Très rapidement, les gestes s'enchainèrent et les deux enfants devenues maintenant de très belles femmes se laissèrent aller à la possession démoniaque du plaisir endiablé. Chacune d'entre elles désiraient faire ressentir un plaisir fou à sa compagne et l'entendre gémir d'extase durant leur première nuit d'amour. Pour Maya, il n'était plus question de reculer, elle avait beaucoup trop envie de cette femme pour qui son coeur battait depuis des années, elle voulait la dévorer toute crue et la faire jouir. Pour être honnete, jamais Sayoko n'aurait pu croire qu'elle ferait un jour l'amour avec sa meilleure amie et qu'elle finirait d'ailleurs par sortir avec elle. Mais à vrai dire, elle s'en fichait car Maya était la première personne au monde à lui avoir fait ressentir autant de plaisir et de sensations nouvelle, la jeune femme désirait voir cela continuer. Seulement, pour l'instant ils étaient temps pour elles de s'endormir, dans les bras l'une de l'autre.
Quelques semaines passèrent après ces événements et maintenant, Sayoko se savait parfaitement lesbienne et vivait d'ailleurs le parfait amour avec Maya. Rien ne semblait pouvoir entraver son bonheur, quand un beau jour elle mit la main sur un carton dans sa cave. Il semblait vieux et même très poussierieux, signe qu'on ne l'avait pas touché depuis des décénies, surement des souvenirs abandonné. Mais la jeune femme désirait vraiment savoir ce qu'il contenait et ne comptait pas laisser tomber. Trouvant un cutter, elle ouvrit la boite sans plus tarder et en découvrit son contenu. A l'intérieur, il y avait des photos d'une famille avec un bébé pleurant dans les bras de sa mère... Qui était cette femme ? Se demanda l'enfant, tout en sentant un étrange frisson désagréable en voyant son visage. C'est alors qu'elle eut l'idée de retourner la première photo, et là un choc terrible s'empara de son esprit, comme traumatisée par sa découverte des plus terrible. A l'arrière de la photo était marqué : "Sayoko Rokugo avec ses heureux parents" La jeune femme crut d'abord à une blague, mais au bout de quelques minutes, cette photo à la main en train de trembler comme une feuille dont on aurait retirée toute la vie pour n'en laisser que la mort, elle prit la décision de ranger la boite et de descendre pour directement aller interroger sa mère de suptitusion. Evidement, ele nia tout de suite l'évidence, mais au bout d'une demi-heure d'interrogatoire, elle craqua et avoua la vérité. Que les parents de la jeune fille l'avaient abandonné pour la confier à sa tante. Cette révélation fit littéralement sortir Sayoko de ses gonts, à un tel point qu'elle cogna à plusieurs reprises le mur et menaca même d'aller rencontrer ses parents pour obtenir des explications.
Une panique folle s'empara de sa mère de suptitusion, elle savait au fond que ça serait une très mauvaise idée de la part de Sayoko d'arriver dans le manoir Rokugo et de se présenter d'un seul coup en prétextant être leur fille, ils l'enverraient tout de suite ballader. Sa tante accepta de laisser sa fille aller rencontrer ses parents, mais à condition qu'elle se fasse passer pour une simple femme d'entretien comme il en existait des centaines dans ce genre d'endroit. La jeune femme ne vit aucun inconvéniant à faire comme cela, et puis elle était en vacances, donc elle pouvait en profiter pour se faire de l'argent de poche avec ça. Sans plus attendre, le lendemain la jeune femme alla postuler pour une place en tant que femme de ménage et elle obtint sa place sans grande difficulté, en prenant soin évidemment de se faire passer pour quelqu'un d'autre. Elle put en même temps voir ses parents, ces êtres immondes qui l'avaient abandonné à la naissance à qui d'ailleurs elle lança un regard glacial empli de fureur. Mais Sayoko n'était pas là que pour ça, elle était très désireuse de savoir si elle avait des frères ou bien encore des soeurs. Et par chance elle en avait un de chaque sexe, un enfant plus jeune qu'elle, mais qui pourtant semblait étrange, même trop bizarre. Ainsi qu'une jeune fille isolée de tout, et semblant très triste, elle avait pourtant un visage très graçieux et avait attiré l'attention de la jeune femme.
Le soir venu, Sayoko se préparait à partir pour ainsi rentrer chez elle. Quand tout à coup, elle entendit une douce voix l'appeler derrière elle. Se retournant, elle put voir sa jeune soeur qui ignorait d'ailleurs qui elle était vraiment. La jeune fille lui parla d'une voix douce et lui donna un pince à cheveux, comme cadeau pour avoir été si gentille tout au long de la journée. Sayoko accepta ce présent avec plaisir en souriant tendrement, et alla même donner un bisou sur la joue de sa petite-soeur, tellement elle la trouvait craquante et gentille. Mais étrangement, elle n'avait pas encore envie de la quitter, elle voulait faire plus ample connaissance avec elle. C'est ainsi qu'elle rejoignirent toutes les deux la chambre personnelle de la jeune fille et échangèrent quelques mots. Presque immédiatement, Sayoko se prit d'affection pour la demoiselle et ne cessait de la prendre dans ses bras, ce qui gêna évidemment sa jeune soeur. Mais malheureusement, elle n'arrivait pas à s'en empêcher tellement elle la trouvait mignonne et attandrissante, si elle n'avait pas été sa petite-soeur, elle serait même sortie avec elle.
Les jours passèrent, et chaque soirs Sayoko restait un peu plus longtemps avec sa jeune soeur pour parler un peu de tout et de rien avec elle. C'est un jour alors que la jeune femme se décida à lui poser la question qu'elle avait tant envie de lui demander. A savoir, pourquoi t-elle ce cache-oeil. Pour Kasuga ce fut difficile de répondre, mais elle lui avoua que c'était la faute de son jeune frère, Sanzo. C'était lui qui lui avait perçé son oeil intentionnellement lorsqu'ils était plus jeune. Et c'est pour obtenir vengeance qu'elle s'était entrainée durant toutes ces années. A cette réponse, Sayoko sentit son coeur se remplir d'une fureur monstrueuse et quitta sans plus attendre la chambre de sa jeune soeur pour rejoindre le dojo familial. Là, elle y trouva Sanzo en train de s'entrainer et lui attrapa le visage de sa main pour le pousser violemment contre le mur. Le menacant que si il s'amusait de nouveau à toucher à un seul cheveux de Kasuga, il en pairait le prix fort, et peu importe si lui aussi détenait le même sang qu'elle. Car après tout, la jeune femme n'avait jamais pu saquer ce petit morveux depuis son arrivé ici. Pour terminer sa menace, elle lui donna un violent coup de genoux dans les cotes, ce qui l'incita à se baisser rapidement pour etteindre au maximum sa douleur. Sayoko le regarda agoniser au sol avec une certaine satisfaction, avant de finalement rentrer chez elle.
Sur le chemin du retour, Sayoko reçut un appel urgent. Il s'agissait de sa copine, Maya. Déccrochant pour répondre d'une voix presque rauque, la jeune femme eut la surprise d'entendre à l'autre bout du fil une voix faible et sans vie. C'était toujours Maya, mais elle possédait quelque chose, ou plutot avait perdu sa vitalité. Qu'est-ce qui lui était arrivée ? Elle se sentait abandonnée par l'être qu'elle aimait, et pour elle, pas question de vivre dans l'ombre d'une espérance une seconde de plus. Quand Sayoko comprit ce qu'elle avait l'intention de faire, elle raccrocha tout de suite et accourut chez elle pour l'empêcher de comettre l'irréparable. Entrant sans même frapper, elle chercha son amour un peu partour dans la maison avant de penser à la salle de bain. Entrant dans la pièce, le spectacle fut des plus horribles et Sayoko dû se retenir de s'évanouir tellement les mots lui manquèrent. Il était malheureusement trop tard pour la sauver. Maya s'était ouvert les veines, ayant cédé à l'appel de la mort qui l'appelait depuis tellement longtemps déjà. Sayoko se souvenait de ces jours si nombreux où elle était restée présente à ses côtés, et ces derniers temps il était vraie qu'elle passait plus de temps avec sa petite-soeur et délaissait quelque peu Maya... Elle était donc... la résposable de sa mort ? Elle n'en savait rien à vrai dire, mais ce qu'elle savait, c'est qu'elle ne parvenait plus à retenir ses larmes et avait une soudaine envie de la rejoindre au Paradis. Mais Kasuga avait encore besoin de sa grande-soeur, et ça, Sayoko le savait mieux que quiconque.
Le lendemain, Sayoko arriva comme d'habitude dans le manoir de la famille Rokugo pour y exercer ses taches habituelles. Seulement, Kasuga avait remarqué quelque chose n'allait pas et cela se voyait à des kilomètres dans son attitude. Le soir venue, la jeune fille invita son amie dans sa chambre pour essayer de savoir pourquoi elle était dans cet état, et c'est à ce moment là que Sayoko fondit en larmes dans les bras de sa jeune soeur. Elle qui devait pourtant l'aider à grandir et rester auprès d'elle pour la protéger, c'était aujourd'hui l'inverse qui se produisait. Mais heureusement que les bras chaleureux de la petite Kasuga surent l'aider à retrouver progressivement un brin de sourire. Mais Sayoko en avait marre de cacher la vérité, elle voulait tout avouer à sa petite soeur au sujet de son identité. Et c'est d'ailleurs ce qu'elle fit sans plus attendre, arrachant un regard de surprise intense à sa petite-soeur. Jamais Kasuga n'aurait cru avoir une grande-soeur cachée, mais rapidement elle se rendit compte à quel point au final elle avait de la chance d'avoir une soeur telle que Sayoko. Quelqu'un sur qui elle pouvait vraiment compter et qui serait toujours présente pour elle. Pour la première fois depuis très longtemps, Kasuga se laissa aller à prendre sa grande-soeur dans ses bras et s'endormie comme ça, à ses côtés comme toujours. Sayoko ne tarda pas quant à elle à déposer sa jeune soeur dans son lit... Mais elle ne pouvait se résigner à la quitter comme ça. Et c'est ainsi qu'elle passa la nuit à ses côtés, la gardant proche de son coeur dans lequel elle serait présente éternellement. Et puis... elle avait besoin de sa présence dans ce moments difficiles.
Au petit matin, les rayons du soleil vinrent de nouveau réveiller la jeune fille endormie dans ce lit de princesse. Mais seulement, sa majestée s'était retrouvée seule et Kasuga avait abandonné sa grande-soeur. En panique, Sayoko se leva très rapidement et chercha dans tout le palais avant d'aller interroger monsieur et madame Rokugo, qui étaient d'aileurs ses parents. Ceux-ci lui avouèrent qu'ils l'avaient envoyé étudier dans un pensionnat très loin, le pensionnat Wakai. D'un ton énervée, Sayoko les traita de tout les noms et leur avoua qu'elle était sa véritable identité. Ce qui déclencha évidemment un élan de surprise de leur part, mais ils ne tardèrent pas à la foutre à la porte sans attendre. Ne voulant plus faire face à leur passé sans doute. Mais Sayoko n'en avait pas encore terminé avec cette histoire, elle ne comptait certainement pas abandonner sa jeune soeur alors qu'elle avait encore besoin d'elle. Arrivant chez elle, Sayoko obligea carrement sa mère à l'inscrire dans ce même pensionnat, et s'en alla à la fin de la semaine pour rejoindre Kasuga.
Dernière édition par Sayoko Rokugo le Dim 24 Juil - 0:49, édité 6 fois | |
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