Wakai
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Pensionnat Wakai
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Wakai déménage !

Rendez vous sur la Version 2.0

http://wakai.actifforum.com/

Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Sweety but Crazy Girl ~ Moka

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Invité
Invité




Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty
MessageSujet: Sweety but Crazy Girl ~ Moka   Sweety but Crazy Girl ~ Moka EmptyVen 29 Avr - 2:14


Hanazono
Moka



Lovely Princess
Sweety but Crazy Girl ~ Moka Iconmo10
Dangerous Girl


• Identité : HANAZONO Moka Shizuma
• Surnom(s) : Princesse, Cookie.
• Date & Lieu de naissance : Nagoya au Japon - le 28 Mars 1994. Elle à 17ans.
• Sexe : Féminin, enfin ca se remarque !
• Statut : Pensionnaire
• Option : Philosophie <3

«
« L’obscurité est vertigineuse. Il faut à l’homme de la clarté »
Victor Hugo, Les Misérables
»


Diverses
Descriptions



Sweety but Crazy Girl ~ Moka Moiii_10
• Description physique :


Qui a dit que les hommes et femmes se ressemblaient tous ? Si tel était le cas, Moka était, comme on dit : « L’exception qui confirme la règle ! »
Moka possède un charme envoutant et rayonne comme un soleil. Que voulez-vous, la vie lui donne des privilèges… alors elle en use ! Et c’est à merveille qu’elle joue de ses charmes pour faire craquer un être ou le faire fléchir. Sans doute vous demandez vous comme une femme peut faire craquer si aisément un être (autant homme que femme d’ailleurs), rien qu’en lui accordant un regard ? Et bien, je vais vous le dire :

« Globalement, la première chose qui frappe lorsqu’on la voit, ce sont ses jambes. D’interminables jambes galbées le plus souvent laissé à l’air. Longtemps, ce fut un complexe pour Moka mais aujourd’hui elle mesure à quel point cette caractéristique physique est un atout. La sorcière mesure près d’1m67, ce qui n’est pas énorme lorsqu’on voit les membres de sa famille : les Hanazono sont généralement très grands. Malgré ses longues jambes et sa « petite taille », la jeune fille est assez bien proportionnée. Ce qui est clair, c’est qu’elle n’est absolument pas grosse, pulpeuse oui, ce qui ne gâche rien, mais elle a un ventre plat et de fines jambes. Elle a une peau plutôt pale et inadapté à une exposition prolongée au soleil. Sa peau fragile ferait pâlir la soie et enrager le cashmere. Le pire, c’est qu’elle ne fait absolument rien pour l’entretenir …qu’elle insulte ! Lorsqu’elle marche, on pourrait croire qu’elle vole. Sa démarche chaloupée et légère fait frémir un rocher et dévier un fleuve. »

« De haut en bas, la belle Moka n’a que des atouts. D’abord, sa chevelure rose, aussi douce que brillante. Ses cheveux sont assez long et lui arrive plus bas que la taille : ils sont extraordinairement beaux. S’extasier devant des poils peut paraitre étrange mais si vous la voyait, vous comprendrez aisément cet engouement qu’ils provoquent. Ses cheveux lui arrivent facilement aux mollets et cache ses formes si envoutantes. Ainsi, lorsqu’elle est de dos c’est la première chose qu’on remarque. Elle se coiffe généralement de la même façon, autrement dit, elle les laisse libre mais fait une petite queue de cheval sans prendre tous ses cheveux. Cette coiffure lui allant très bien et étant facile à réaliser, pourquoi se compliquer la vie ? D’autant plus que sa chevelure est assez difficile à discipliner et même à brosser. Ca non plus elle ne les entretiens pas… Cette fille est d’un je m’en-foutiste avec son corps que c’est parfaitement déprimant pour quelqu’un qui enduirait sa tête de 1001 mixtures sans résultat probant. Que voulez-vous, la vie a décidé de la gâter elle et pas quelqu’un d’autre … *smile*. Bref, son front est caché par une frange s’arrêtant juste au-dessus de ses yeux.

Ses yeux, assez dilatés et débridés pour une japonaise, illuminent son visage. Leurs couleurs est assez curieuse et on l’attribut plus volontiers aux sirènes. Ses iris sont bleus azur … aussi bleu que l’eau des océans. Cette couleur lui donne un air doux et attirant. Contrairement aux autres, ses yeux, aussi profonds et remplis d’émotions qu’ils soient, ne reflètent rien de sa personnalité et ne sont absolument pas les fenêtres de son âme. Peut-être est-ce dû au froid qui caractérisent les membres de sa famille qu’elle semble si distante. Ses pupilles sont assez dilatées au quotidien, ce qui est sans doute due au fait qu’elle passe le plus clair de son temps dans l’obscurité, cloitré dans des endroits sombres.
Savez-vous qu’elle partit de son visage est parfaitement insipide ? Un indice ? Hum il est au milieu de la figure. Non ? Toujours pas ? Et bien simplement : son nez. Oui, chaque nez est différent mais ne peut en rien être un atout de séduction ! Personnellement, je ne connais pas de fétichiste des nez. En tout cas, le sien est simple, ni crochu, ni de travers, ni bossu : c’est un nez comme un autre avec 2trous permettant de respirer, du cartilage et des vaisseaux. En tout cas, c’est une chose qui a beaucoup perturbé la jeune femme. Sans doute est-ce un complexe général. Quoi qu’il en soit, elle est jolie et même avec un nez d’une normalité plus que flagrante.

Une chose sur son visage que quiconque désirerait plus que tout, ce sont ses lèvres. Elles sont fines mais très rouges : rouges comme le sang. Elle fait toujours une moue étrange en retroussant ses lèvres qui donc disparaisse. Cette moue, c’est en quelque sorte sa marque de fabrique : personne n’arrive à la reproduire. Une fois, Moka et ses amis s’étaient amusés à imiter une personne et sa meilleure amie c’était joliment raté en voulant imiter la belle japonaise. Ses lèvres ont, sur le haut de la lèvre supérieur, une étrange pâleur. Cette couleur est due a une dépigmentation de sa bouche : Sa mère se maquillait un matin et la petite Moka trouvait ses actes fantastiques. Une fois Mme Hanazono sortit, la délicate princesse se glissa dans la chambre parentale et prit un petit pot de vernis transparent qu’elle s’appliqua sur la lèvre supérieur. Sa lèvre, brillante, commençait à coller et la sensation était désagréable. Moka prit le flacon de dissolvant et s’apprêta à s’en mettre dans la bouche. Sa mère pénétra dans la chambre au bon moment pour empêcher sin enfant de s’empoisonner. Momoko appliqua sur un coton du dissolvant et en douceur enleva le vernis sur la lèvre de sa fille, dépigmentant un peu la lèvre au passage. Bizarre comme histoire.

Bref, ses lèvres ont beau être fantastiques, ça devient lourd. Son visage étant passé en revue, il ne me reste que ses oreilles à décrire mais, sincèrement, je n’en ai pas envie. Ce sont 2 trous de taille respectable. Point.
Son cou, fin, est assez long et lui donne un port de tête royal. La plupart du temps, il est orné d’un collier d’une grande valeur : qu’elle soit monétaire ou sentimentale. Son collier est un Séphilis rose, pierre extrêmement rare et inconnu que sa grand-mère lui a cédée. Elle est portée par une fine chaine d’argent, couleur qui met parfaitement en valeur ce minéral rare.

Le prolongement sur ses frêles épaules est d’une grâce inégalée. Même en étant fine et délicate, ses épaules sont droites et accentuent sa posture royale. Ses bras, fins également, sont gracieux et semble légers. Ses doigts sont assez fins, longs et osseux.
De taille raisonnable, généralement accentuée par un décotée, sa poitrine est sans doute un atout de … taille *sourire colgate*. Pourtant pas si imposante, sa poitrine ferme rappelle 2 boules de glace avec une cerise sur le sommet. Sa peau halée rendant cette partie de son corps très attractive.
Son ventre plat n’est en revanche pas très musclé. Moka déteste faire du sport mais ça ne se voit pas, étant donné que la graisse n’a pas élu domicile dans son corps.
La phrase : » avoir une taille de guêpe » prend tout son sens lorsqu’on observe la taille de la jeune demoiselle. Elle est très étroite. On se demande même comment elle peut contenir des organes ! Moka aime beaucoup l’accentuer, mais lorsqu’elle veut mettre une ceinture, aucune n’est assez fine pour lui convenir.

Etant donné qu’elle a une taille fine, quel que soit la taille de ses hanches, elles sont exagérément mises en avant. Bon, ses hanches ne sont pas très larges pour son âge. Malgré tout, elle reste belle et bien faite.
Ses jambes ! Ah … magnifiques jambes élancées sur lesquelles j’ai, il me semble, tout dit.
En conclusion, Moka est belle !
Vestimentairement parlant, elle a un penchant pour les robes et jupes et porte assez rarement des pantalons. D’une certaine façon, Miss Hanazono cherche à incarner la féminité dans toute sa splendeur.

Sweety but Crazy Girl ~ Moka Multip10
• Description mentale :


● « Moka est la fille la plus étrange que j'ai pu rencontrer. Lorsqu’on commence à la fréquenter, on la trouve lunatique… mais pour moi qui la connait par cœur, je la qualifie de Bipolaire ! »

« 22ho6 » Moka me sourit et rit avec moi-elle a un rire très communicatif. Elle s’amuse, profite de la vie, soutien les personnes qui lui demande de l’aide et le fait parfois sans qu’on ne lui demande absolument rien. Pétillante, gentille, romantique, attentionnée, aimante et singulièrement optimiste en ce qui concerne son avenir, on pourrait presque la qualifiée de "Petit ange"… quoique certains points de sa (forte ! Très forte !!) personnalité démontre le contraire …j’en parlerai plus tard.»

« 22ho8 » Moka est haineuse, particulièrement irritable, odieuse, pessimiste, suicidaire, déprimée et à deux doigts de m’égorger pour lui avoir suggérer une meilleure idée que la sienne. Dans ses moments là, elle peut être extrêmement blessante et méchante. Ses amis "n’existe plus" et elle traite tout le monde comme des êtres inférieurs et la …c’est un monstre. »

« Ses moments sont assez fréquents et lorsqu’elle commence à s’énerver, il ne vaut mieux pas être près d’elle. Lorsque son "changement de personnalité" se produit, il lui reste tout de même des qualités et défauts propres à son caractère de base. »

« Par exemple, Moka est très orgueilleuse… même si on ne peut pas lui en vouloir, elle peut se le permettre. Elle est également imbu d’elle-même, narcissique, prétentieuse, suffisante, toujours là pour ses véritables amis et par-dessus tout très intelligente. Également, si vous lui faites du mal, ou a l’un de ses amis, elle vous le fera payer se cher que vous regretterez d’être né. C’est une personne de confiance qu’il est plus judicieux d’avoir dans ses amis que dans ses ennemis.»

Sweety but Crazy Girl ~ Moka Sex10
• Préférences sexuelles :



Moka ne peut-être que Bisexuelle ! Ce serait trop bête de ne pas laisser tous les sexes profiter de son corps de déesse Cool. Elle a découvert qu'elle aimait les filles bien avant de savoir qu'elle aimait les hommes mais aujourd'hui .. c'est a peu près autant l'un que l'autre !
Physiquement, elle n'est pas difficile : elle saute sur tout ce qui bouge ! Évidemment, elle préférera un garçon bien battit et une fille avec des formes généreuses ...




L'Histoire
de ma Vie




      Sweety but Crazy Girl ~ Moka Chap210
      # Kawaii nee ?

        Chapitre 1 Confession à ma psy


    …o9h, une jeune fille avance dans la rue et semble errer sans but. La pluie battante frappe son doux visage et plaque ses cheveux sur sa peau et ses épaules. Son pas lourd et lent trahissait sa réticence : apparemment elle n’avait aucune envie de se rendre à son fameux rendez-vous.
    Cette matinée de Décembre était sombre et glaciale : la pluie et le vent mêlés avaient transi Moka. Elle semblait s’arrêter devant une porte. Sur le côté, une pancarte indiquait :
    « Docteur Emily Stanford,
    Psychologue »
    A contre cœur, Moka poussa la porte et une jeune femme blonde avec une queue de cheval et des lunettes lui souriait.

    "-Bonjour ! Tu dois être Moka Hanazono !, Viens t’installer dans la pièce derrière moi, je prend ton dossier et t’y rejoins. "

    Moka regardait ses pieds et avança vers la salle désignée sans une fois lever les yeux. Elle s’asseya sur une chaise en face du bureau. La pièce était très… sobre. Les murs et le plafond étaient d’un blanc impeccable et quelques tableaux venaient égailler la pièce. La Psychologue fit son entrée et s’installa en face de Moka, croisant les doigts et affichant un sourire presque malicieux.

    "-Alors, Moka. Tes parents m’ont contacté car il te trouve …différente. Pour commencer, je vais te demander de raconter ta vie. "

    Moka resta septique. Pourquoi raconterait-elle sa vie a une parfaite inconnue ? La japonaise n’était pas prête de décrocher un mot. Alors que la pièce était plongée dans un silence complet, Moka entendit dans sa tête une voix familière qu’elle appréciait énormément : celle de Ryô, sa grande sœur. Cette dernière lui dit :

    "-Moka, ma puce. Confie toi à elle, peut-être pourra-t-elle t’aider."

    Moka répondit tout naturellement à haute voix a sa défunte sœur :

    "-Mais, Ryô, je n’ai pas besoin d’aide. "

    La psychologue regardait la jeune asiatique avec intérêt et un soupçon de peur en griffonnant sur une feuille.

    "-Petite sœur, fais- le !"

    Moka écouta donc sa grande sœur et s’apprêta à débuter son histoire. Docteur Stanford interrogea la jeune fille :

    "-As qui parlais-tu ?"
    "-A ma grande sœur," répondit calmement la patiente, esquissant un mince sourire.

    Le Docteur écrit de nouveau et donna la parole à Moka :

    "-Je suis née le 28Mars 1994 à Nagoya, au Japon. Ma mère, Momoko Arisawa était mariée avec Kei Hanazono depuis 4ans maintenant. Ils avaient déjà eu une fille 2ans avant moi. Je n’étais pas réellement désiré au sein de la famille : mon père attendait un garçon pour que son nom perdure a travers les décennies. De ce qu’on m’a dit, j’étais une enfant modèle, un vrai petit ange mais j’étais constamment malade. Je suis atteinte d’immunodéficience depuis que je suis née. Au début, mes parents étaient très inquiets : je passais le plus clair de mon temps à dormir. Ce mal fut diagnostiqué a peine 2semaines après que ma mère ait accouché. Ce qui les a alerté, ce fut que je ne mangeais que très peu et pour un nouveau-né, c’est pris très au sérieux. A ma naissance je pesais 3,7kg et une semaine plus tard, j’avais perdu près de 700g. C’était apparemment inquiétant car tout le monde autour de moi se pressait. Docteur, vous vous doutez que ce que je vous raconte n’est aucunement fiable car je ne répète que les dires de mes parents. Enfin, je ne me souviens de rien jusqu’à mes 1an. Alors, avant, on fera l’impasse et puis de toute façon, rien de très passionnant ne s’y passe. Peut-être quelques décès ; des arrières grands-parents, des grands oncles ou grandes tantes : enfin rien d’extrêmement capital et qui ne change absolument rien à ma vie."

    Le Docteur Emily Stanford regardait Moka d’un air ahuri : la légèreté du ton qu’elle avait prit pour parler de mort était très déconcertante. C’était un peu comme si elle parlait de la météo.

    "-Alors, à mes 1an, je savais marcher et parler. Enfin, je ne faisais pas des discours tel qu’aujourd’hui mais je disais ‘Maman’, ‘Papa’ et ‘Ryô’… "


    Sa voix se brisa lorsque l’asiatique prononça le nom de sa grande sœur morte. La Psychologue écrivait et noircit une feuille entière qu’elle retourna. Puis, elle incita Moka à continuer :

    "-Ryô et moi jouions souvent ensemble. Plusieurs photos de nous se battant pour une poupée sont dans notre album de famille. Enfin, on ne pouvait pas passer nos journées à nous amuser car elle rentrait de la maternelle et moi, je restais avec ma mère et nous allions au parc. Mon père travaille dans la médecine : c’est un radiologue. Ma mère, elle est femme au foyer ; son passe-temps préféré est certainement de s’occuper de ses enfants. Enfin, nos balades au parc étaient des instants privilégiés qui durèrent jusqu’à mes 3ans. Nous allions toujours dans le même jardin japonais. Le temps passait, les gens changeaient et rien de primordiale avant mes 3ans. Et puis avant, hormis les gazouillis, sourire et promenades, que pourrait-il bien se passer !? Rien, exact. Alors voila, j’arrivai en maternelle, lâchant les jupons de ma mère. Bien sur, je n’étais pas seule, ma grande sœur était dans la même maternelle et serait prête à me défendre. L’école que j’intégrai était tout un établissement scolaire : Maternelle-Primaire-Collège-Lycée."

    La psychologue ne levait plus les yeux de sa feuille. Ce n’est que lorsque Moka s’interrompit que le Docteur leva la tète, la priant de continuer en ne posant qu’une simple question :

    "-Moka, comment se sont passés tes années scolaires ? "

    "-Et bien, très bien a vrai dire. J’étais une japonaise de 3ans parmi tant d’autre : ni plus gentille, ni plus sociable, ni plus belle. Juste moi. Comme toute petite fille de cet âge, on parle à tout le monde, on embrasse et on joue sur le toboggan et dans le sable. Avec mon immunodéficience, j’ai eu plusieurs maladies en plus des infantiles. Et puis, pour rajouter une couche, mes veines sont fragiles et par conséquent je saignais souvent du nez. Certains noms m’ont marqué plus que d’autre, même si ils sont peu importants. Que signifie pour une fille de 17ans le nom du premier garçon qu’on l’embrasse sur la joue à 3ans? Ou le nom de la première fille qu’on déclara être sa meilleure amie ? Lorsqu’on est petit, cela compte plus que tout mes à 17ans qu’est ce que cela change ? Surtout après tout ce que j’ai pu faire par la suite. Les 2autres années de maternelle étaient des copier-coller de la première. La seule chose qui différait, c’était la tête des maitresses et de certains enfants. Mes parents étaient toujours ensemble, ma sœur avait toujours 2ans de plus que moi et nous vivions toujours à Nagoya. On me disait que j’étais plutôt sage et attentive, se que disait mes enseignants ! Et cela jusqu’en 6ème."


    Citation :
    L’épisode de la Macédoine.

    J’étais dans le réfectoire de la maternelle et, installée à une table et rigolant avec une copine, nous attendions qu’on dépose sur la table nos assiettes. L’entrée, c’était un plat européen qui ressemblait vaguement a de la bouillie pour bébé. Les couleurs vertes par les petit pois, oranges par les carottes et blanchâtre par cette affreuse sauce qui semblait être de la mayonnaise. Je refusai d’y goûter mais on me contraint à finir cette infâme mixture. La dernière fourchette ne parvint pas a entrer dans ma bouche et, tout ce qui avait été ingurgité au préalable ressortit, sans crier gare. Ce jour-ci, je sus que plus aucune mixture du nom de Macédoine ne franchira mes lèvres.


    "-En primaire, une étrange maladie que je ne pensais vraiment pas possible d’attraper : la rage. Un furet me mordit et me transmit cette maladie. Par chance, cette infection fut prise à temps et je m’en sortis. C’est étrange tout de même… attraper la rage ! Je n’aurai jamais cru pouvoir attraper ça… je pensais que seul un chien pouvait en être porteur …Bref ! La primaire, je ne me rappelle que je confus souvenirs. C’est la que je rencontrai ma meilleure amie : Akane Kanzaki. Elle était gentille et on se comprenait parfaitement. C’est d’ailleurs elle qui m’a aidé à mieux gérer ma bipolarité : elle savait me contenir. Akane et moi avions absolument tout fait ensemble- les meilleures choses comme les pires bêtises- je l’adorai. En 3ème année de primaire, je fis la connaissance de Keiji Hitome : le plus beau garçon que je n’ai jamais vu. Au début, on jouait au chat et a la souris et, au final, on est sortit ensemble. Vous savez, au début, on ose a peine se regarder, on se tient timidement la main et on dépose de chastes baisers sur ses joues… ah ! Le bon temps. Avec Keiji, on est resté ainsi jusqu’en 4ème et je ne me rappelle même plis la raison de notre séparation. Pour résumer en primaire, hormis ces 2rencontres, il ne s’est passé absolument rien de capital. Je suivais dignement le chemin que ma sœur avait emprunté, l’admirant et m’en servant de modèle.

    Mon entrée au collège se fit avec Akane et Keiji : nous 3formions un trio infernal. J’étais la petite princesse capricieuse, Akane l’adolescente studieuse et gentille et Keiji le macho sur de lui et protecteur. 6ème, 5ème étaient 2années similaire en tout point= toujours autant de larmes et de fous rires. Mais mon année de 4ème fut assez mouvementée. Déjà, mon père du partir en Espagne pour son travail : il y avait une sorte de stage auquel il lui fallait assister… je ne savais pas que son stage durerait 3mois. Même si il n’était pas vraiment présent, je sentais un vide. Enfin, ma mère était présente pour moi malgré qu’elle dû assumer toutes les taches ménagères et nous, ma sœur et moi. Elle me cédait tout quand mon père n’était pas la pour l’en empêcher alors je sortais découcher chez Keiji ou Akane. D’ailleurs, c’est pendant ces 3mois où l’on m’accordait tout que je découvris qu’il était primordial qu’on m’impose des limites :

    Un soir, en 4ème, j’allai a une fête organisée par Akane. Je dansai, m’amusai énormément et prit pour la première fois de l’alcool… un peu trop il faut l’avouer. En plus de l’alcool, une autre substance tournait dans la salle : de la drogue. Un peu de tout qui arrivèrent dans mes mains. Cocaïne, LSD, Shit… évidemment j’ai adoré. La fin de la soirée, je ne me souviens plus : on m’a juste dit que j’ai fini dans les bras d’un garçon aussi ivre que moi mais a croquer et que nous avons passé la nuit ensemble dans une chambre. A mon avis, nous n’avons pas fait que dormir. Le lendemain, j’avais un mal de tête intense, du jamais vu ! Par la suite, j’ai enchainé les soirées, prenant différentes substances et tentant l’héroïne, extasy et Crystal met …et la descente aux enfers s’enclencha. Je m’isolais, volant de l’argent a mes parents mais, au bout d’un moment ils s’en rendirent compte. J’inventai des histoires incroyablement grotesques qui commençaient à éveiller les soupçons…Quand on en arrive a dire qu’il nous fallait absolument 5o€ pour réparer un fermoir de boucle d’oreille, c’est qu’on touche le fond …"


    La psychologue paraissait choquer, comme si elle n’avait jamais entendu de telles choses. On voyait qu’elle tentait de camoufler ses émotions en restant distante… mais comment lorsqu’une enfant vous confie de telles informations en restant de marbre ? Pour une femme ayant 15ans d’expérience, elle en avait vu de toutes les couleurs …mais une fille ayant autant de désinvolture, c’est du jamais vu. Feignant de ne rien remarquer, Moka continua :

    "-Mes parents s’aperçurent rapidement des 5o€ qui disparaissait assez régulièrement donc pour n’éveiller plus aucuns soupçons, je dus gagner de l’argent moi-même. En même temps, à bientôt 14ans, qui prendrait une toxico ? Un seul ‘gagne-pain’ était possible dans mon état : la prostitution. Ma toxicomanie m’entraina dans de lugubres actes et ça dura 6mois avant que mes parents-enfin ma sœur- s’en rende compte. Elle découvrit des traces d’aiguilles sur mes bras mais ce qui l’alerta fut mes saignements de nez journalier. Elle avertit mes parents qui m’envoyèrent aussitôt dans un centre de désintoxication et cela durant 1an. J’en ressortis différente, guérit et presque purifié. Par la suite, je changea du tout au tout : fini fêtes, alcools, drogues, sexe et autres addictions en tout genre, je devins un véritable ange, prenant modèle sur ma parfaite sœur qui travaillait, aidait et entamait des études de droit pour devenir avocate. Même si mon caractère dominé, créant une tout autre personne en moi, une personne extravertie, fêtarde, ni timide ni renfermée comme pouvait l’être mes 2autres personnalités. Je créai un personnage insipide. N’est-ce pas le pire ? N’avoir rien à dire, rien à offrir, aucuns attraits particuliers : j’étais devenue une véritable poupée, n’affichant même pas une expression, à peine un sourire ou une larme. Pour ne pas décevoir, je m’étais forgé un autre personnage qui n’était absolument pas moi et cela dura près de 3ans. Ce qui brisa ce personnage, se fut ce déménagement à Chicago. Le déménagement en lui-même ne fit rien évoluer, c’est la simple décision de partir qui bouleversa ma famille. Quand on me proposa d’aller vivre aux Etats-Unis, j’étais assez enthousiaste mais ce n’était pas l’avis de ma sœur Ryô."

    Moka Renifla bruyamment, essuyant de son pouce une larme égaré sur sa joue et ne levant pas les yeux, reprit :

    "-Ryô ne voulait absolument pas partir. Elle était très fleur bleue et tombait amoureuse assez régulièrement. Son copain du moment était un dénommé Keita Yamoto, elle le connaissait depuis 4mois et ils étaient déjà fiancé. Alors, lorsqu’on dû quitter le Japon, elle ne pu se résoudre à quitter son fiancé et émotive comme elle était, elle mit fin à ses jours …je ne la pensais pas si fragile …."

    Moka avait fini sa phrase en pleurant. Sa sœur lui manquait et elle n’acceptait pas la mort de celle-ci. Le Docteur avait une larme qui roulait sur sa joue et essaya quelque chose :

    "-Moka, ne pleure pas. Ta sœur savait certainement ce qu’elle faisait…"

    La japonaise leva la tête et posa son regard argenté plein de haine sur la psychologue.

    "-Vous ne savez pas alors aucun conseil de votre part n’est le bienvenue !"

    Le Docteur se leva et tenta de poser une main sur l’épaule de Moka et a peine eut-elle tendu la main que la jeune fille la saisit et bondit de sa chaise, courant et hurlant en tout sens. Le Docteur Stanford la suppliait de se rassoir mais rien n’y faisait. Ce qui calma Moka, ce fut cette phrase :

    "-La séance est finie !"


    Moka s’arreta et sortit du bureau de la psychologue.




      Sweety but Crazy Girl ~ Moka Chap110
      # So sexy !

        Chapitre 2 Descente en chute libre.


    Une fois chez elle, Moka repensa a toutes les confessions qu’elle a faite au Docteur Stanford et en vint a cette conclusion : tout était la faute de ses parents. Ce diagnostique parait horrible mais chacun de ses récits trouvaient les même coupables.

    "-Tu as enfin trouvé les véritable coupable ma belle ! Je suis si fière de toi" lui disait mentalement sa sœur.
    Elle sourit et cherchait un moyen d’échapper au contrôle de ses parents, pour qu’ils arrêtent de tout anéantir autour d’elle. A présent, elle en était persuadée : ses parents nuisaient à sa santé. Elle s’imaginait des scénarios plus improbable, incroyable et stupéfiant.

    Citation :
    Un des plans abracadabrant de Miss Hanazono :


    "-A la pleine lune, quand minuit sonnera, je donnerai a mes parents, dans leurs thés, des laxatifs. Alors, ils courront dans les 2toillettes que contient la maison de Chicago. Ils y passeraient un temps phénoménal. Ainsi, j’aurai le temps de préparer mes affaires et celle de ma sœur. Nous partirons dans un endroit où les enfants sont rois et les parents réduits en esclavage !
    Fabuleuse idée !"

    N’est-elle pas folle et un peu trop …utopique ?


    Malgré ses innombrables tentatives de fuite, on la retrouvait toujours aux abords de la ville, discutant seule, portant 2valises en prétextant que sa sœur était fatiguée et ne pouvait trainer son bagage. Ses parents durent s’y résoudre, leur unique fille était devenue folle, simplement bonne à enfermer… Un soir, alors que leur enfant se faisait rapatrier par les policiers, sa mère dit :

    "-Moka, nous avons a parler. Installe-toi dans le canapé, j’apporte le thé."

    La belle obéie et se dirigea vers le salon, observant un instant la pièce qu’elle connaissait par cœur, mais pourtant semblait la découvrir. Les murs blancs immaculés portaient des tableaux japonais, représentant un jardin zen. Il y avait au milieu de cette ambiance nippone une estampe japonaise, une geisha prônant gracieusement. Le sol était un parquet noir laqué, avec quelques tapis blancs posés dessus. Une télé était vissée au mur et une table basse en verre transparent se trouvait au centre de la pièce, un canapé et 2fauteuils formant un arc-de-cercle autour. Après avoir admiré les lieux, elle s’installa, sereinement, esquissant un sourire. Mme Hanazono revit, un plateau dans les mains, qu’elle déposa sur la table translucide. Elle épousseta ses vêtements et s’asseya à son tour dans le canapé. Scrutant le visage de sa douce enfant avant de briser se silence apaisant :

    "-Ma puce, ton père et moi avons contacté un hôpital et exposer tes… disons… problèmes."

    La maitresse de maison fit une pause, attendant une quelconque réaction de la part de sa fille qui restait impassible, fixant un point imaginaire derrière sa mère. Alors, cette dernière reprit :

    "-Moka, nous avons appelé un hôpital psychiatrique qui serait en mesure de traiter ce mal dont tu souffre : ton trouble du comportement, tes hallucinations et tes crises de folies ont un nom ; cela se nomme la Schizophrénie."

    Toujours aucune réaction.

    "-Moka ! Réagis ! Je t’annonce que tu es malade et tu ne prononce aucun mot !"

    La jeune fille posa alors ses yeux sur sa mère, la toisant avec une intensité déconcertante. Elle remua ses fines lèvres et ces quelques mots en sortir :

    "-Ryô m’ordonne de ne pas te parler."

    Ces 8mots firent frissonner Madame Hanazono. Sa défunte sœur s’adressait à elle ? Qu’était-ce cette mascarade ! Une larme roula sur la pâle joue de Momoko qui tentait de conserver son calme. Moka semblait s’amuser de la situation bien qu’il n’y avait rien de drôle. Sa sœur lui indiquait la façon d’agir. Si il n’avait tenu qu’à Moka, elle se serait mise a rire et la situation serai devenu incontrôlable. Oui, elle aurait rit. Elle aurait rit même si on menaçait de l’enfermer dans une chambre stérile, lui interdisant toute visite. Momoko tenta une dernière chose :

    "-Moka, pourquoi tente-tu de t’enfuir ?
    -Je veux échapper a votre contrôle. Vous tentez de me détruire." répondit l’adolescente, sans réfléchir aux conséquences de ses paroles.

    S’en fut trop pour la jeune femme qui fondit en larme, mettant fin à la conversation. Moka se leva, fixant sa mère de son regard argenté et monta dans sa chambre.

    Alors qu’elle écoutait de la musique, elle entendit la sonnette de la porte d’entrée et perçut la voix d’hommes inconnnus.
    "-Moka ! Ce sont des tueurs ! Notre mère l’a appelé pour mettre fins a tes jours ! Fuis ma belle !"
    Les paroles de sa sœur mit la nipponne dans un état de panique assez alarmant. Elle sautait sur place, poussant de petits cris couverts par la musique death métal qui braillait des enceintes. L’adolescente tentait de réfléchir mais aucune idée censée, logique ne lui parvenait. Ce faire assassiner à 16ans, c’est triste ! Alors, elle songea à sauter par la fenêtre. Elle tomberait sur le linge et se mettrait à courir dans la nuit. Elle enjamba la fenêtre et, une fois assise sur le rebord, sauta. Puis atteint le sol à pieds joints. Et se brisa les jambes. Et tapa sa tête contre le rebord goudronneux. Le linge était inexistant… c’était une invention de son esprit. Sa mère accourut et cria lorsqu’elle découvrit le corps inerte de sa fille. Les médecins qui venaient d’arriver l’emmenèrent à l’hôpital… psychiatrique.

    Elle passa 1an dans cet établissement, multipliant les tentatives de fuite (que les médecins interprétaient en tentative de suicide) et refusant de prendre un médicament, persuadé qu’on tentait de la tuer.

    Durant ses 1an, elle fit la connaissance de 3personnes qui ont marqué son année :
  • Aymeline Baker, une petite fille d’à peine 10ans qui était totalement paranoïaque. C’était une petite blonde aux yeux couleur océan, un peu enrobé mais adorable. Un visage angélique qu’encadrait a merveille ses cheveux d’or. Aymeline eut beaucoup de mal a réellement parlé à Moka… disons qu’a elle deux, elles s’inventaient des histoires à dormir debout :
    -La blondinette était persuadée que Moka voulait lui implanter une puce dans le cerveau pour contrôler ses pensées, gestes et actes.
    -La japonaise s’était mis dans la tête qu’Aymeline travaillait pour le F.B.I. et qu’elle voulait, avec l’A.D.N. de Moka, créer une armée de clones.
    Au bout de 2mois, les deux files commencèrent à sympathiser en restant toujours sur leurs gardes. Elles ne s’effleuraient même pas et s’observaient de la tête aux pieds avant qu’elles ne discutent. Avec le temps, Moka parvint à convaincre Aymeline que pour leur survis, il leur fallait quitter l’hôpital car on tentait de les tuer. Aymeline aidait donc Moka dans ses tentatives de fuites totalement suicidaires.


    Citation :
    Une tentative de fuite.

    Aymeline et Moka étaient dans une même chambre et attendaient qu’on leur apporte leurs médicaments. Depuis que Moka était là, elle n’avait jamais pris une seule petite pilule rose qu’on lui apportait et elle les cachait. Ce jour là, les deux filles, dans une bouteille d’eau, ont glissé les médicaments. Tout chantonnant, le médecin arriva, un plateau dans les mains. Lorsqu’il leur dit Bonjour, elles bondirent du lit en hurlant BANZAII !!! Moka saisit la bouteille pleine de cachets dilués et envoya son contenu dans les yeux du médecin. Puis les 2filles sortirent de la pièce, se faisant discrètes mais pressantes dans les couloirs de l‘hôpital. Devant les infirmières, elles rampèrent sur le sol, se cachant derrière les plantes ou bureaux ; elles étaient assez petite pour ne pas se faire remarquer. Mais lorsqu’elles arrivèrent devant les portes vitrées, 4hommes plutôt massifs les empêchaient d’approcher. Sans réellement réfléchir, Moka sauta dans l’espoir de briser la porte, mais un homme la sait au vol et elle n’eut que l’occasion de s’assommer, en heurtant sa tête à la paroi translucide.

    L’autre personne qui marqua son année s’appelait Ash Ellinger. Il était assez grand et avait les cheveux châtains en bataille, des yeux verts émeraude assez mystérieux. Il était si charmant, si attirant …mais que faisait-il dans un hôpital psychiatrique ? Moka eut vite fait de comprendre : lorsqu’un homme s’approche de vous, vous embrasse dans le cou et avec ses mains tente de vous étrangler, on panique, même si on a des tendances suicidaires comme la nipponne. Malgré tout, elle le cherchait. La jeune fille le trouvait passionnant et bizarrement c’était l’une des rares personnes qui, elle en était sur, ne lui mentait pas : lui ne cachait pas ses intentions de la tuer… ce qui la mettait étrangement en confiance. Elle n’était pas totalement idiote au point de fuir sa chambre pour aller le rejoindre mais elle avait l’impression qu’elle parvenait à le guérir. Enfin, au fond, Ash était gentil, mais personne ne prenait la peine de s’intéresser à lui et ne le voyait que comme un psychopathe prêt à tuer et dont il ne fallait pas s’approcher.

    La 3ème et dernière personne qui marqua son année, c’est le Docteur James Weathers, 40ans, sexy docteur brun légèrement grisonnant qui a fait tourner la tête de la nymphomane qu’est Moka. Ce docteur politiquement incorrect céda aux avances de Mlle Hanazono. Au début, il ne pensait pas que cela aurait des conséquences : qui pourrait croire un schizophrène plutôt qu’un Docteur renommé tel que lui. Ils couchèrent ensemble plus qu’une fois et James ne se doutait pas que Moka était si intelligente = il l’a croyait juste folle, naïve, fragile et frôlant la stupidité. Pour se dernier point, il avait totalement faux ! Un soir, alors que le Dr Weathers venait rejoindre Miss Hanazono dans son lit, celle-ci lui formula une demande assez étonnante :

    -"Docteur, voulez-vous bien faire une mise en scène pour moi ?"

    Elle lui faisait de grands yeux ronds, comme les chats, l’envoutant de ses yeux argentés.

    -"Demande ma belle.
    -J’aimerai que vous fassiez comme si vous me violez."

    Elle fit mine de rougir, baissant les yeux. Le Docteur parut surpris, mais sourit à Moka.

    "-Pour toi j’accepte."

    Voila ! Elle avait mis son plan a exécution. L’acte se passa comme elle l’avait prévu ; avec une spectatrice. Aymeline prenait des photos. Voila comment la belle et machiavélique Moka parvint à quitter l’hôpital : par le chantage. La photographe confia l’appareil à la jeune asiatique et, le lendemain de l’acte, elle demanda a voir le docteur, sachant déjà comment aller se dérouler l’entretien :

    "-Alors ma belle, que me veux-tu ? Tu en redemande ?"

    Il caressa la joue et celle-ci écata son visage. Le docteur intrigué demanda :

    "-Qui y a t’il ? "

    Le regardant droit dans les yeux, elle afficha un sourire narquois, avant d’annoncer, d’une voix mielleuse.

    "-James, vous allez me faire sortir d’ici, aujourd’hui.
    "-Et pourquoi ? Tu n’es pas prête, pas gérie …te faire sortir serait une grave erreur médicale."

    Moka s’attendait a cette réaction et élargissant son sourire, répondit avec un calme démesuré.

    "-Si vous ne voulez pas me faire quitter ce lieu, je dirais que vous avec enfreins les lois… C’est interdit de coucher avec une patiente, non ?"

    Le docteur Weathers commençait à paniquer, tentant de garder son sang froid, il dit :

    "-Personne ne prendra au sérieux les accusations d’une fillette internée envers un médecin respectable tel que moi… et puis tu n’as aucune preuve !
    –Et bien, c’est a que vous vous trompez. Hier, mon amie a pris des photos et on voit très nettement qu’il s’agit d’un viol…"

    Le sang du docteur ne fit qu’un tour… comment avait-il fait pour être aussi naïf ? Résigné, il fit ne autorisation de sortir à Mlle Moka Hanazono qui pu rentrer chez elle.
    Le problème étant qu’elle n’était pas guérit.





      Sweety but Crazy Girl ~ Moka Chap311
      # Moe =3

        Chapitre 3 Retour aux sources.


    "-Moka ! Je suis si heureuse de te revoir !"

    La jeune fille afficha un immense sourire et serra sa mère dans ses bras.

    "-C’est bien Moka, continue d’amadouer cette femme qui m’a tué et après, tu me vengeras… et tu te vengeras…"

    La voix de sa sœur résonnait dans sa tête. Elle préparait un double-meurtre… celui de ses parents. Après une étreinte qui dura un bon moment, la schizophrène monta et retrouva sa chambre ; elle était comme dans son souvenir, rien n’avait bougé. Les murs étaient totalement noir, idem pour le plafond et le sol= cela lui changeait du blanc immaculé des chambres hospitalières. La chambre paraissait petite mais ce n’était qu’un effet d’optique. Sur le sol, il y avait un tapis violet et un tapis rond rose fuchsia. Tout le mobilier arborait ces 3 Couleurs : rose, violet et noir. A certains endroits on trouvait des taches blanches ; venant de cadres ou posters fixés sur le mur. Moka s’installa sur son dessus-de-lit violet, observant par la fenêtre le soleil à son zénith. En observant le soleil, elle commanditait son meurtre. Des idées plus cruelles les unes des autres trottaient dans sa tête.

    Citation :
    Idée de Meurtre ?

    Miss Kaimatsu songeait à acheter une hache de bucheron. Une hache qu’elle suspendrait à l’intérieur de la porte de la chambre parentale. Lorsque l’un des adultes tournerait la poignée de la porte, la hache se détacherait et, sans aucune esquive possible, trancherai la carotide de la personne qui en 10secondes se viderait de son sang.
    Cette idée fut abandonnée. LA raison ? Avec ce mécanisme, elle ne tuerait qu’une personne et l’autre avait la possibilité de s’enfuir.


    Elle avait aussi des idées plus soft et moins salissantes comme un empoisonnement. Après avoir mûrement réfléchi, elle finit par trouver comment mettre fin a leurs jours, sa décision fut même approuvée par sa sœur.

    Il était 4h de l’après-midi et Moka sortit un instant, sans dire où elle s’en allait ? Elle ne partit pas longtemps ; juste assez pour aller voir un ‘vieil ami’. Elle alla rendre visite au Docteur James Weahers qui, lorsqu’il l’aperçut, changea de tête. Elle s’approcha de lui en souriant, l’attirant vers elle et lui susurrant d’une voix suave :

    "-Bonjour Docteur ! Vous savez que vous me manquez ? Nos petites expériences nocturnes étaient très plaisantes... mais trêve de bavardages, apportez moi du chloroforme et une seringue, j’en ai urgemment besoin…"

    Le Docteur tressaillit lorsqu’il entendit la chaleureuse voix de Moka. Face a elle, il était désarmé… elle le contrôlait et pouvait n’importe quand le faire chanter… Il était prisonnier d’une gamine de 17ans folle de surcroit. Il se plia donc aux volontés de l’adolescente, et disparu dans l’hôpital.
    *Ce fut plus simple que je ne l’aurait cru !* pensa la jeune fille, étalant un sourire vicieux. Alors elle retourna chez elle, cachant dans son sac les ustensiles qu’elle avait demandé au Docteur. Elle alla s’asseoir dans sa chambre et prépara son meurtre. Tout semblait parfait et rien n’était mis de côté. Elle décida de mettre son plan a execution le soir même.

    2oh… Kei le père, Momoko la mère et Moka étaient assis autour de la table du salon, plutôt bien garnis. Sur la nappe blanche crème, on voyait un plat de sushis, sashimis, makis et des rouleaux de printemps. Il y avait également du riz et des nouilles sautés… le tout fait maison. Hum, un régal ! A table, en mangeant, on parlait et riait.

    "-Tu es géniale Moka-chan !" était la phrase que répéta sa sœur tout le long de la soirée, ce qui accentuait le rayonnant sourire de la demoiselle. Durant tout le diner, quelques sujets étaient proscrits tel que Ryô, la schizophrénie et tout ce qui touchait de près ou de loin aux hôpitaux. La soirée se termina sur des éclats de rires devant un film comique. Vers minuit, la famille Hanazono ressentait une certaine fatigue alors on se souhaita une bonne nuit et chacun regagna sa chambre. Moka, assise sur son lit, programma son réveil à 2h37 précisément. Puis rejoignit les bras de Morphée.

    2h37 sonna et la belle ouvrit les yeux ; Avec les rayons de la lune, on ne distinguait que ses yeux azur dans la pénombre de la chambre. Elle se leva, faisant couler sa robe de soie rose et glissa ses pieds dans ses chaussons pour étouffer les bruits du parquet. Discrètement, elle se dirigea vers la chambre conjugale, armée d’un coton imbibé de chloroforme et une seringue. Poussant doucement la porte elle s’introduit dans la pièce. Faisant le tout du lit, elle s’approcha de son père et posa le coton sur le nez. Certes il dormait déjà, mais c’était une mesure de précaution. Alors, elle planta la seringue pleine d’air dans la jugulaire et y injecta son contenu. Elle retira l’aiguille et s’approcha de sa mère. Malgré la discrétion dont elle faisait preuve, elle fit craquer une latte du parquet, ce qui réveilla la mère :

    "-Moka !? Que fais-tu ici ?"

    La jeune fille fut prise de panique et n’eut d’autre idée que de quitter la chambre en courant. Un cri déchira la nuit calme : celui de la femme découvrant son mari mort, tué par sa propre fille. On entendait dans la maison des hurlements, des pleures et des affrontements. La fille déclara que sa mère n’aurait jamais dû le voir ainsi puisque sa mort a elle aussi était prévu. La mère répondit par des sanglots. Une phrase proférée par la mère marqua la soirée :

    "-Je ne peux plus assumer une fille telle que toi, je n’en ai plus la force : je vais te placer en pensionnat"

    Et voila, la mère de Moka la renvoya au Japon, où elle poussa les portes de ce pensionnat ...



Dernière édition par Moka Hanazono le Ven 29 Avr - 19:33, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty
MessageSujet: Re: Sweety but Crazy Girl ~ Moka   Sweety but Crazy Girl ~ Moka EmptyVen 29 Avr - 13:23

Bienvenuuue ! Joli et intéressant début de présentation. ~
Revenir en haut Aller en bas
Yumi Tseng

Yumi Tseng


Messages : 260
Points : 266
Date d'inscription : 27/04/2011
Age : 29

Mon personnage
Club: des Pom Pom
Orientation: Hétéro
Âge : 16 ans

Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty
MessageSujet: Re: Sweety but Crazy Girl ~ Moka   Sweety but Crazy Girl ~ Moka EmptyVen 29 Avr - 16:51

Houla, ça c'est de la présentation. J'ai commencé à lire, mais pas fini, j'aime bien pour l'instant en tout cas =D
Revenir en haut Aller en bas
http://academiesolaria.1fr1.net/
Invité
Invité




Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty
MessageSujet: Re: Sweety but Crazy Girl ~ Moka   Sweety but Crazy Girl ~ Moka EmptyVen 29 Avr - 16:52

Merci ! l'histoire est fini, il ne me reste que les descriptions a faire ! Youpii Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty
MessageSujet: Re: Sweety but Crazy Girl ~ Moka   Sweety but Crazy Girl ~ Moka EmptyVen 29 Avr - 17:27

J'adore vraiment !! *-*
Le code est tout beau et tout, je suis fan ! *.*

Bon courage pour faire tes descriptions en tout cas ! =)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty
MessageSujet: Re: Sweety but Crazy Girl ~ Moka   Sweety but Crazy Girl ~ Moka EmptyVen 29 Avr - 17:46

Mercii ! je le tape actuellement Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
Anita Sugoi
Maman poule esseulée ♠
Anita Sugoi


Messages : 352
Points : 0
Date d'inscription : 23/04/2011

Mon personnage
Club: Aucun
Orientation: Hétéro
Âge : 24

Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty
MessageSujet: Re: Sweety but Crazy Girl ~ Moka   Sweety but Crazy Girl ~ Moka EmptyVen 29 Avr - 19:57

Waw, j'ai finie de lire, une histoire pas toute rose, mais j'espère qu'ici tu t'amusera :3

Validé !
Revenir en haut Aller en bas
https://wakai.jeun.fr
Invité
Invité




Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty
MessageSujet: Re: Sweety but Crazy Girl ~ Moka   Sweety but Crazy Girl ~ Moka EmptyVen 29 Avr - 19:59

Merci Very Happy Si l'histoire est toute rose, elle est insipide ! Non ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty
MessageSujet: Re: Sweety but Crazy Girl ~ Moka   Sweety but Crazy Girl ~ Moka Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Sweety but Crazy Girl ~ Moka
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wakai :: Administration :: Présentation :: Présentation validée-
Sauter vers: