Kudô Kei
■ Nom : Kudô
■ Prénom : Kei
■ Age : 18 ans
■ Statut : Pensionnaire
■ Option : L'art.
■ Groupe souhaité : Celui des "Normaux" ?
■ Est ce que vous autoriser le forum à garder votre personnage une fois votre compte supprimé ? Hmm... Qui voudrait d'un personnage comme çà ? XD
Desription Mentale et Physique
Mental: Un sourire peut parfois cacher certaines choses difficiles à avouer. Oui, je suis ce genre de personne, suis-je pour autant superficiel ? Pour moi qui suis naïf, le sourire est avant tout un moyen d'exprimer mon énergie et ma joie de vivre, cependant, je dois avouer qu'il me sert également « d'excuse ». Pourquoi ? Parce qu'avec un sourire, on efface tout, avec un sourire, les choses paraissent tellement simples que j'ai fini par adopter cette attitude. Est-ce se mentir à soit-même ? Oui, il est possible que je fuis certaine réalité. Mais je pense qu'il est difficile d'affronter la réalité à l'âge de 17 ans. J'aime tout simplement que des gens autour de moi se sentent bien, alors je prend soin d'eux et même si pour cela il me fallait un sourire forcé, cela m'est égal.Parfois, on a tous besoin de solitude, dans ces moments là je m'enferme dans un lieu calme. Je ne montre jamais mes faiblesses ni ces sentiments que j'ai eut peine à enfouir. Ai-je une double personnalité ? Je dirai que ce n'est pas plus mal, les autres n'ont pas à connaître mes faiblesses, et la meilleure chose à faire pour vivre dans l'harmonie est selon moi le sourire de chacun...
Hmmm...je suis peut-être un smiley à double face .
Physique: Parfois, j'aimerai redevenir un bébé, avoir un mignon petit corps, une peau toute douce mais surtout beaucoup d'attention. Mais en grandissant, voilà que je découvre mes transformations... Je suis très maigre, on me reproche d'être trop frêle, j'ai alors une image de garçon faible, plus petit, pour me taquiner, j'avais eu droit à de nombreux surnom féminin. De plus, cette silhouette ne s'arrange pas avec l'âge puisqu'en plus d'être maigre, je suis grand, on m'appelait souvent « la perche ». D'origine asiatique, j'ai des yeux bridés et des cheveux noirs... Mais par la suite, une transformation s'est opérée et alors que des lentilles de contacts coloraient mes yeux noirs d'un vert plus tendre , mes cheveux se transformaient en une tignasse rousse méconnaissable. Pourquoi ces changements brutaux ? Je me disais que dans la vie de chacun, arrive un moment où le changement physique donnerait l'impression de pouvoir commencer une « nouvelle vie ». Alors j'ai opté pour un style beaucoup plus coloré voire parfois un peu excentrique, de cette façon, j'attirais les regards et la curiosité. De plus, mon apparence, qui parfois me valait le surnom de « petit lutin », était pour moi une démarcation et un moyen d'exprimer ce sur-plus d'énergie qui se dégageait en moi . Bien sûr, vous pouvez appelez cela « superficiel » ou même « ridicule », mais à ce que je sache... Le ridicule ne tue pas !
Histoire
« Il manque un peu de sucre »...
Je n'ai jamais connu mes parents, ils sont morts dans un accident de voiture parait-il. Alors j'ai été élevé par un grand-père grincheux et autoritaire. J'étais un petit garçon très obéissant. Mon éducation s'était faite sans encombre et jamais n'ai-je rapporté de problème. Nous vivions seuls tous les deux dans une petites maisons de campagnes, nos journées, nous les partagions entre l'école, la cuisine, le jardinage et le thé. Je dois avouer que je menais (mis à part pour l'école ) presque la même vie que mon grand-père. C'était un excellent cuisinier, il m'avait raconté un voyage en Europe où il avait appris beaucoup des chefs cuisinier qu'il avait rencontré au cours de son voyage. Ses plats n'étaient jamais ratés et dans sa jeunesse, il avait même ouvert un restaurant. Pourtant, la seule chose qui clochait entre nous était sa colère lorsqu'il me surprend à essayer de cuisiner. En l'observant, j'ai appris beaucoup de la cuisine, mais il ne m'avait jamais autorisé à toucher ne serait-ce qu'un simple couteau de cuisine. Pourquoi ?
C'est en rangeant de vieilles bricoles que je suis tombé sur une ancienne cassette sur laquelle le nom de mon père était écrit. Étonné car jamais on ne me l'avait montré, je décidai de la regarder un soir, lorsque mon grand-père s'était endormi. Je découvris alors mon père, vers l'âge de 15 ans, dans une cuisine à essayer de faire un simple gâteau au chocolat. C'est alors que je fus surpris par grand-père qui fut plongé dans une colère noire. Mais je ne pouvais décemment pas ignorer cette vidéo, avec courage, je lui demandais de m'expliquer pourquoi il avait voulu cacher cette vidéo . C'est ainsi qu'il me raconta comment, mon père, passionné par la cuisine avait conduit lui et sa femme à la mort.
Mon père avait toujours admiré les talents de mon grand-père et rêvait lui aussi d'ouvrir son propre restaurant, à l'époque, les deux passaient beaucoup de temps en cuisine, l'un à apprendre des recettes et l'autre à concocter de nouveaux plats. C'était les « jours heureux » avait commenté grand-père. Mais mon père ne se doutait pas que la cuisine ne demandait pas seulement de la passion mais aussi beaucoup de rigueur et de patience. Après avoir épousé ma mère, il s'était dépêché d'entrer dans des concours de chef et espérait ainsi vite ouvrir un restaurant. Mais alors que ma mère tombait enceinte, la seule chose qui intéressait son mari était son concours, il la délaissait. Il s'entraînait durant des jours et des nuits entières. Puis arrivait alors le jour du concours tant attendu, les participants étaient tous très talentueux et étaient presque tous assurés de devenir de grand chef, seul mon père n'avait aucune expérience et on se moquait de lui. Alors, la fierté d'un homme s'éveille, il se sentait le devoir de gagner, peu importe ce qu'il allait se passer. Mais il semblerait que ce jour là, j'ai contribué à son échec lorsque que le bébé dans le ventre de ma mère décidait de sortir. Alors que mon père se démenait devant ses ingrédients tout en tremblant de stress et de fatigue, ma mère peinait dans la salle d'attente du concours, personne ne l'entendait jusqu'à ce qu'elle perde les eaux. On annonça alors à mon père que sa femme était sur le point d'accoucher, mais, trop absorbé par sa cuisine, le concours lui montait à la tête et il insistait pour finir son plat... malheureusement, il n'eut que la quatrième place, et sa défaite fut amère. Si amère qu'en conduisant sa femme à l'hôpital, la colère le fit perdre les pédales ils perdirent tous les deux leur vie, en échange, la mienne était sauvée.
Je comprenais enfin pourquoi mon grand-père détestait l'idée de me voir cuisiner, cependant, la passion était déjà encrée en moi. Nous nous disputions souvent car je voulais réaliser le rêve de mon père. Parce que je me souviens de son visage si heureux de la vidéo lorsqu'il avait enfin réussi son gâteau au chocolat. Je faisais alors beaucoup d'effort pour convaincre grand-père qui était un dure à cuire. Je me lançais alors dans la préparation du gâteau au chocolat, passant des nuits entières après mes cours, rien ne pouvait m'empêcher de faire ce qui me plaisait. Un jour, enfin, mon gâteau prenait forme, j'obligeais grand-père à y goûter. Il se souvint alors du goût qu'il avait sentit lorsque mon père lui avait fait goûter son dessert. Je me souviens encore des larmes qu'il versait et ainsi, il ne m'interdisait plus de cuisiner. Je lui avais promis de ne jamais répéter les mêmes erreurs que mon père et d'aimer la cuisine pour ce qu'elle est et non pour la gloire qu'elle donne.
Aujourd'hui, malgré ma passion, les études restent important, alors, pour pouvoir apprendre la cuisine, grand-père m'obligeait avant tout à obtenir un diplôme d'étude avant de me lancer complètement dans la cuisine.
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